Le continent africain est inlassablement catalogué comme étant cette vaste réalité géographique où l’on retrouve aisément des systèmes politiques complètement désarticulés et trop souvent inadaptés aux réalités géopolitiques et aux clivages sociopolitiques propres à chaque pays.
Nous allons débuter cette analyse ou cet appel en partant d’une réalité sociopolitique qui nous est familière à savoir: le Congo-Brazzaville.
En parcourant l’histoire politique précoloniale, coloniale, postindépendance et contemporaine de cet État; l’on se rend très vite compte de deux réalités plus tôt antagonistes. D’une part nous avons un pays, bastion de l’une des plus grandes civilisations du monde, qui a beaucoup hérité du puissant Royaume Kongo. Et d’autre part, nous avons une certaine classe politique contemporaine totalement insuffisamment consciente de cet héritage institutionnel au vue des réalités politiques en présence. Car, quand on sait que le Royaume Kongo était loin d’être un État voyou où régnait le totalitarisme et la mégestion sismique (Cf. Louis Bakabadio, Leçons d’économie politique dans la poésie parabolique Kôngo, L’Harmattan, Paris, 2003), on est en droit de nous questionner sur l’identité culturelle et sociologique de ceux qui ont de nos jours la charge de conduire notre destinée.
Cette initiative rationnelle légitime est avant tout une tentative philosophique qui tend à placer au centre des préoccupations d’avenir que partage unanimement la nouvelle génération d’intellectuelle congolais, l’homme congolais et notre rôle en tant que nation dans la construction d’une communauté de destin pour une humanité tournée vers les idéaux et principes de justice, de paix, de liberté, universellement partagés par toutes les nations qui aspirent et intègrent la vision d’un monde progressiste et égalitaire.
Pour ce faire, le Congo-Brazzaville mériterait d’avoir une élite politique et intellectuelle qui se soucierait de léguer chaque année un pays renouvelé, progressiste, libérale, pacifié, unifié et en avant-garde en matière d’éducation, de formation, d’emploi, de santé, de technologie, de justice, des droits et libertés individuels, etc.
À ce jour, en tant qu’élite, en conscience, nous avons échoué de barrer la route à cette classe de congolais pour qui rien n’est sacré et qui ferait tout pour annihiler tout espoir de renouveau et de progrès. Cette catégorie des «nôtres» ont pris le malin plaisir de sacrifier les destins des millions de congolais et ce depuis près de quatre décennies.
En effet, en pensant à ces jeunes congolais né(e)s dans les années 1990 et 2000, nous sommes une fois de plus en droit de nous questionner sur leurs avenirs dans ce pays que leur léguèrent nos ancêtres communs.
C’est aussi notre responsabilité de constituer une chaine, un maillon, un élan, un engouement pour un meilleur avenir pour tous dans ce pays, patrimoine commun. Il est donc inconcevable de laisser filer dans les mains de quelques-uns, fussent-ils des collègues de classe, des membres de notre famille, de notre communauté fraternelle, etc., l’avenir des millions de congolais pris au piège des intérêts sulfureux de certains. En tant qu’élite nous leur devons fidélité, engagement, responsabilité et humanisme.
C’est pourquoi, nous affirmons sans ambages que la classe politique actuelle aux affaires a détruit tout espoir et tout mécanisme objectif d’ascension sociale existant dans n’importe quel pays normal à travers le monde. Elle a condamné les congolais à la mendicité, à la poursuite des vanités de ce monde et à la paresse la plus sinistre. L’éducation, la santé et l’emploi sont rangés dans les tiroirs des récits des évènements passés.
Par conséquent, il est illusoire de croire que le parti congolais du travail (en sigle PCT) apportera dans ce pays quelques avancés sociales qui puissent satisfaire les besoins incommensurables des millions de populations congolaises abonnées à leurs sorts.
Puis, aucune réforme institutionnelle pour l’avenir et l’amour de notre patrie n’est possible sous ce régime du parti congolais du travail (PCT) qui n’a de cesse milité en faveur de plus de centralisme, d’iniquité, d’injustice sociale, de séparatisme ethnique et de sectarisme institutionnel et administratif.
Ceci dit, le peuple meurtri et l’élite congolaise consciente n’a pas d’autres alternatives que de faire barrage à un mouvement socialement, financièrement et politiquement dangereux mené par le PCT et ses alliés, et ce depuis plusieurs décennies.
L’élection présidentielle des 17 et 21 Mars 2021 représente ainsi une opportunité et le dernier virage pour la renaissance d’une nation congolaise capable de se reconstruire dans le travail et l’humanisme.
Ces fortes valeurs que nous avons hérité de nos ancêtres sont aujourd’hui portées par un seul et unique candidat à qui nous avons dévolu tous nos espoirs de voir renaitre de ces cendres notre glorieuse et majestueuse nation congolaise tournée vers plus de progrès, plus de libertés, plus de droits et de devoirs, plus d’espoirs, plus d’équités et plus d’amour fraternel en vue de la reconstruction d’une nation congolaise longtemps abandonnée et fracturée par des politiques publiques abusives et injustifiables menées par le parti congolais du travail (en sigle PCT).
Ce candidat de l’espoir, du progrès, de l’emploi, du développement, de la reconstruction, de l’unité nationale, des libertés individuelles, de la jeunesse et plus que jamais attaché au bien-être de nos ainés, des congolais abonnés à leurs sorts et en souffrance. Cette étoile de David, cet astre qui couve tous nos espoirs pour un Congo tourné vers la prospérité partagée entre les filles et fils de ce pays est enfin là en face de chacun d’entre nous, pour porter avec force et courage nos plurielles nouvelles espérances, notre destinée enfin débarrassée des méandres du régime injuste du PCT qui nous a causé tant d’afflictions et d’infortunes.
Les 17 et 21 Mars 2021, unissons nos voix pour faire élire dès le premier tour le candidat d’un Congo renouvelé, prospère et ragaillardi: GUY BRICE PARFAIT KOLÉLAS l’espoir d’une nation congolaise de retour sur la scène mondiale et prête d’apporter sa contribution à l’édification d’une communauté mondiale de destin pour une humanité toujours plus prospère, saine et pacifiée.
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