Cet article retranscrit tout simplement une vision descriptive du courage politique incarné par la personne d’Emmanuel Macron.
Elu avec plus de 65 % des voix, Emmanuel Macron incarne à tout égard le renouveau tant attendu en France et en occident dans un monde qui se meurt. Beaucoup de surprise par contre avec le taux d’abstention qui est mémorable, se classant probablement en deuxième positions des records après celui de 1969.
Tout d’abord il est important de rappeler qu’Emmanuel Macron ne doit à personne son élection à la tête du pays. Nous ne le dirons jamais assez, Macron c’est le Barack Obama, le Trudeau, le Charles Michel ou le Renzi Français. Ces personnalités politiques ont tous en commun un exploit : avoir assumé très jeune les plus hautes fonctions politiques dans leurs pays respectifs. Cependant Emmanuel Macron se distingue de tous ces leaders politiques cités plus haut par le fait qu’il est le seul leader politique qui a su imposer une véritable rupture politique dans l’arène des partis politiques traditionnels. Avec son parti politique En Marche, Macron innove, crée, change, bouscule les partis politiques traditionnels, qui ne disparaitront certainement pas comme jadis en Italie au début des années 1990 ; mais il y a de forte chance que ces partis politiques traditionnels soient réduits à de simples appareils politiques ordinaires sans aucune prépondérance évidente, comme c’est le cas en Colombie depuis le début des années 2000.
Emmanuel Macron nommera à Matignon comme chef du gouvernement un homme politique d’envergure, expérimenté et capable de concilier l’essentiel. François Bayrou, Yves Le Drian, Gérard Colomb etc. Quel qu’il soit, le futur Premier ministre aura la lourde responsabilité de battre campagne pour assurer au futur Président de la république la cohérence politique nécessaire pour relancer le pays. En cas d’échec, il faudra impérativement repartir de nouveau aux urnes, et si possible avec une nouvelle loi électorale (la proportionnelle comme annoncée par Macron).
Pour s’assurer un autre quinquennat en 2022, Macron devra imposer à tous ses soutiens politiques l’adhésion à sa vision politique et par ricochet chaque candidat aux législatives devra au préalable être membre à part entière d’En marche. Certes que la bataille n’est pas gagnée d’avance, d’où l’intérêt qu’il aura de battre lui-même campagne pour les législatives avec la même énergie débordante qui est la sienne. Macron gagnera beaucoup en se montrant sévère et conciliant en même temps vis-à-vis de tous les caciques de son parti politique, établissant les règles de bases afin d’éviter au pays le frontisme socialiste du mandat de François Hollande, frontisme par ailleurs co-responsable des balbutiements du fin de quinquennat d’Hollande.
De toutes de ces péripéties, c’est le pays qui s’en sort renforcé sur le plan international. Sans nullement doute, la rigueur macronien contribuera de beaucoup à la stabilité géopolitique du globe. Pour y arriver il doit pérenniser les positions externes diplomatiques et militaires actuelles du pays. Quant aux questions africaines, Macron gagnera beaucoup en restant le plus pragmatique possible. Il devra en parallèle ménager aussi longtemps que possible la communauté franco-africaine de plus en plus inquiète et politiquement proactive. Tout en préservant les intérêts du pays il a tout à gagner en se montrant implacable vis-à-vis des chefs d’états africains jusqu’au-boutistes.
Enfin, le pays sort profondément divisé de ces joutes électorales. Afin de léguer à la postérité ce mouvement politique (En marche), Macron doit impérativement reconcilier les français entre eux. Il gagnera beaucoup en étant le plus proche possible de la société civile, en consacrant 80% de son quinquennat à la France et aux français.
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