La France dit NON aux diktats des extrémistes: un exemple puissant pour les peuples opprimés à travers les continents


Cet éditorial illustre la ferme opposition de la France aux dictats extrémistes, offrant une inspiration pour les peuples opprimés. Au cours des récentes élections, les Français ont défendu avec vigueur la démocratie ainsi que les valeurs de paix, de liberté individuelle et d’État de droit, sous la conduite éclairée des forces républicaines. Ceci témoigne d’une résistance déterminée face à la montée de l’intolérance politique.


Nous traversons une époque où la dénonciation et la défaite systématiques des extrémistes lors des joutes électorales constituent un impératif catégorique. Face aux agitateurs politiques de l’extrême droite, dont les discours creux, brutalement et fallacieusement ancrés dans l’identité nationale et l’exclusion systématique de l’autre, la réponse véritablement démocratique réside dans le vote éclairé. Le 7 juillet 2024, les Français ont clairement démontré que le Rassemblement National ne saurait être considéré comme un parti ordinaire. Ce dernier incarne une coalition de forces profondément hostiles à la paix, aux libertés individuelles, à la cellule familiale, à l’État de droit, à la croissance économique et à la stabilité sociale.

Dans cette conjoncture, le Front Populaire, cette alliance des forces de gauche, s’est distingué par son engagement remarquable à mobiliser et responsabiliser la nation française pour éviter qu’une telle menace ne se concrétise. Une menace qui non seulement interpelle mais aussi préoccupe les intellectuels, de gauche comme de droite, et les politiques républicains de tout bord, strictement attachés au respect scrupuleux de l’État de droit et, par conséquent, aux libertés individuelles.

Animé par l’intérêt supérieur de la nation, le Président de la République française, Emmanuel Macron, a démontré un mérite incontestable en dissolvant le Parlement et en anticipant les élections législatives au lendemain des élections européennes des 6 et 7 juin 2024. Lors de ces élections, un conglomérat de personnalités profondément enracinées dans la haine et l’exclusion s’est retrouvé en tête, à tort, en tant que premier parti de France. Cependant, il convient de reconnaître que le peuple français, foncièrement républicain, dans un élan de colère, a voulu, à un moment donné, rappeler à l’ordre une classe politique dirigeante qui semblait, à ce stade de l’histoire, montrer une divergence d’idées et une intolérance politique, tout en se montrant inattentive aux masses populaires en gouvernant paradoxalement en faveur des élites à coups de 49.3.

Appartenir fièrement à la grande et illustre famille des libéraux, c’est embrasser pleinement la nécessité impérieuse de promouvoir un dialogue constant et constructif. Il est fondamental de rejeter l’exclusion gratuite et de progresser sociétalement en cultivant une compréhension profonde et respectueuse de nos semblables, notamment en matière de libertés individuelles. Le travail, première force humaine de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, doit être valorisé sans jamais se muer en un appareil destructeur de ce qui demeure l’essence la plus précieuse de notre existence : l’humain.

Dans nos sociétés contemporaines, marquées par une compétition exacerbée, il incombe aux pouvoirs publics la responsabilité de veiller à la prospérité du secteur privé en instaurant un climat des affaires favorable aux profits. Cependant, cette prospérité ne doit pas être conçue comme une fin en soi, mais plutôt comme un moyen de garantir la paix sociale. Il est crucial d’inculquer à la société le principe selon lequel le partage et la solidarité ne peuvent se réaliser véritablement que lorsque chacun contribue, par son labeur, à la prospérité collective.

La solidarité asymétrique, où certains se dévouent au bien-être collectif tandis que d’autres rechignent à retrousser leurs manches, ne fait qu’accentuer les inégalités et entraver la prospérité commune. Par conséquent, il est ici lieu d’affirmer avec vigueur un soutien sans équivoque au travail, à une augmentation de l’activité laborieuse, tout en rejetant le modèle du tout-social qui désavantage l’esprit d’entreprise et l’effort personnel.

De même, il est important de défendre ardemment les libertés individuelles, chèrement acquises, et l’égalité des genres à tous les échelons de la société, tout en condamnant le laxisme et l’idéologie libertarienne qui menacent de saper les fondements de l’ordre social. Il est tout aussi urgent de plaider pour la promotion des valeurs environnementales et climatiques, reconnaissant leur importance cruciale pour l’avenir, tout en s’opposant à leur instrumentalisation idéologique à des fins partisanes.

Ainsi, c’est dans un équilibre harmonieux entre la liberté et la responsabilité, le travail et la solidarité, la prospérité et la justice sociale, que réside la vision d’une société véritablement juste et progressiste. Il est impératif de ne jamais perdre de vue que la prospérité collective repose sur l’engagement et la contribution de chacun, et que le bien-être de tous dépend d’une équitable répartition des fruits du labeur commun.

Toutefois, à l’heure où il convient de s’engager sur ce chemin complexe mais indispensable, il est impératif que l’électeur français demeure ouvert aux perspectives futures, qu’il adapte ses stratégies aux défis émergeants, et qu’il réaffirme sans cesse son attachement aux principes de liberté, d’égalité et de fraternité. C’est dans cette quête incessante de justice et d’équité qu’il sera possible d’espérer édifier un avenir où chacun trouve sa place, enrichi par la diversité et uni par des valeurs communes. La voie vers une société harmonieuse est ardue et parsemée d’obstacles, mais c’est dans la persévérance et l’engagement collectif que réside sa plus grande force et sa véritable chance de succès.

Christopher Jivot Bitouloulou

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